L’après COVID : 3 ans après… Quid de notre façon de travailler depuis le 1er jour du confinement ?
Publié le 16 mars 2023
Ensemble, retraçons les grands changements post-covid.
Travailler en bas de pyjama
Il y a d’abord eu un déconfinement progressif, avec quelques allers et retours dans nos pénates qui nous ont permis de nous améliorer chaque fois un peu plus dans notre façon de travailler à la maison. Ce qui était impossible quelques mois auparavant –gérer en même temps et presque au même endroit, ses enfants, son chef, ses clients, pouvoir animer une réunion en bas de pyjama (😊), est devenu notre quotidien.
Des émotions imperméabilisées
Il y a aussi eu le côté moins drôle qui a engendré des dépressions parce que nos relations humaines se sont considérablement réduites. C’est comme si nos sensations avaient été anéanties, imperméabilisées par l’écran de nos ordinateurs. Durant cette période, on a moins ri, moins ressenti (si ce n’est une écrasante solitude quand l’écran redevenait noir), moins éprouvé de sensations positives et régénératrices.
Parmi nos cinq sens, trois ont été fortement amoindris : l’odorat, le toucher, la vue. On ne sentait plus l’odeur de l’autre, on ne touchait plus la peau de l’autre, on ne voyait plus entièrement l’autre. La poignée de main a disparu, la bise également et longtemps une partie de notre visage a été cachée par un masque.
Quand les prémisses de la guérison et du retour à la normale ont commencé à se faire ressentir, un flot de contradictions s’est élevé : il y avait ceux qui souhaitaient revenir au monde d’avant ; ceux qui voulaient changer la manière de vivre et de consommer ; et ceux qui voulaient changer le monde sans vouloir changer eux-mêmes.
Le numérique dans nos foyers
Des entreprises ont fermé, d’autres ont innové par des offres qui aujourd’hui font partie de notre quotidien. Zoom, Teams, Amazone, Uber Eats se sont définitivement installés. La crise sanitaire aura sans aucun doute accéléré l’installation définitive du numérique dans nos foyers.
Ce qui prime aujourd’hui, c’est de prendre du temps pour soi et l’entreprise a son rôle à jouer pour favoriser l’interaction, créer des sensations, faciliter l’expression du ressenti. Trois ans suffisent pour faire le tri de ce qu’il faut garder de meilleur de cette crise et enclencher une reprise qui mette l’humain au cœur du réacteur.
L’équipe doit se réinventer
L’équipe doit être pensée comme un nouveau départ. L’équipe n’est plus un élément du système qui doit atteindre ses objectifs ; l’équipe est le système. Elle doit se reconnaître, se réinventer, exister autrement que par le travail.
3 conseils pour contribuer à l’évolution de l’esprit d’équipe.
1. Privilégier le team building par des déjeuners réguliers, des groupes de discussion. Des sujets philosophiques aux thématiques de bien-être, vos collaborateurs auront toujours plaisir à échanger leurs convictions, partager leurs points de vue.
2. Proposer des activités sportives : entre le jeu et la performance, le défoulement et le relâchement de toutes les tensions, pratiquer une activité sportive ensemble reste un bon moyen de souder une équipe. Ça rappelle nos années d’études où nous prenions quelques minutes pour taper dans la balle ou improviser un jogging.
3. Jouer : du plus stratégique au plus drôle, le jeu est un catalyseur d’énergie positive. Il rassemble, fait partager, dévoile les compétences, valorise. Le jeu est un enjeu humain puissant qu’il serait dommage de ne pas utiliser et sur lequel Time Tripper a tout misé.
Pour être bien ensemble
Humainement, nous avons donc beaucoup changé, car nous avons su prendre conscience de l’importance des autres, de soi, du bien-être collectif. Time Tripper, c’est l’endroit idéal pour faire émerger, accompagner, créer de l’empathie, de la cohésion, de la solidarité, de la compréhension, de la patience, de l’étonnement pour faciliter le lâcher-prise et la confiance indispensable pour être bien ensemble.